"Aux explorateurs de l’inconnu qui aiment apprendre en faisant un pas en arrière sur le chemin des ancêtres." Pascale Arguedas

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Petite fête de fin d’été

Le Parti Préhistorique est heureux de vous inviter à une ‘tite fête improvisée de fin d’été à la Petite Echelle (son QG de terrain), samedi 11 septembre.

Au programme :

15 h environ : cueillette de champignons (et autres plantes sauvages d’autome) au hasard dans les forêts du Haut-Doubs

18 h : récital de piano (par notre ami Isidore)

19 h : on verra bien…


Lugnasad

Après Samain, Imbolc et Beltaine, voici le temps de la quatrième grande fête celte rythmant l’année : Lugnasad.

Célébrée le 1er août, Lugnasad est (d’après Wikipédia) « la fête du roi dans sa fonction de redistributeur des richesses et d’équité, sous l’autorité des druides. C’est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.

Elle est décrite comme une foire de commerce, mais aussi une occasion de régler les contentieux, de célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des musiciens. S’il n’y a pas de sacrifice ni de cérémonie religieuse, on y fait des jeux et des courses, similaires aux Olympiades grecques. »

Je ne sais pas comment raviver cette ancestrale tradition (d’autant que la connaissance qu’on en a est assez floue).

Cette date ne me semble cependant pas sans signification : en plein coeur de l’été astronomique, elle en marque en quelque sorte la fin au niveau « phénoménologique ». Moins de lumière (le raccourcissement des jours commence à se ressentir), départ des Martinets, bref fin de la folie estivale :  nous entrons dans la saison des récoltes.

Fructueux Lugnasad, donc !


Joyeuses Pâques !

Entre les deux soltices, les fêtes calendaires et autres manières plus ou moins  traditionnelles et/ou spirituelles de célébrer le retour de la lumière — bref, le printemps — ne manquent pas : Epiphanie (6 janvier), Imbolc/Chandeleur (2 février), Lupercales (15 février), Matronalia (1er mars),  Carnaval/Mardi Gras (47 jours avant Pâques), Equinoxe (20 mars), Culte de Cybèle (24 mars), Changement d’heure (dernier dimanche de mars), Rameaux (dernier dimanche avant Pâques), Beltaine (1er mai), etc.

Arrêtons-nous aujourd’hui sur Pâques (dimanche qui suit la pleine lune venant après l’équinoxe de printemps). La référence à la renaissance et au retour bienheureux de la lumière est assez claire dans la célébration chrétienne de la résurrection du Christ tout autant que dans la coutume païenne des oeufs (en chocolat ou décorés).

Ces oeufs proviennent, au choix, des cloches revenant de Rome annoncer la bonne nouvelle ou d’un lapin mythique qui les « pond » la nuit. Est-il besoin de préciser quelle est l’option préférée du PP ?


Avec un peu de retard : Joyeux Imbolc !

Ca y est, on a changé de saison ! N’oubliez pas de marquer le coup, chacun à votre façon.

Pour mémoire, cliquez ici.


Beaux nénés et meilleurs jeux pour 2010


Noël au bistrot…

Avec Jean-Marie Gourio, on y boit pas que de l’eau, c’est peut-être moins intello, mais tellement plus rigolo. Donc tout autant « préhisto ».

Allez ! Santé ! C ‘est le PP qui paye la tournée !

BREVES DE COMPTOIR :

Avec tous ces Pères Noël dans les rues, moi je tiens mon portefeuille…

***
La Noël, c’est une fête de famille.
— Nous, on réveillonne en famille.
— C’est la seule fête de famille où toute la famille est malade en même temps.

***
Ça me rappelle quand j’étais petit.
— Quoi ?
— Tous ces cons avec des paquets.

***
La Noël, j’ai toujours le cafard.
— C’est pas fait pour des gens comme nous… nous, on a notre arrivée du beaujolais nouveau.
— Le beaujolais nouveau, j’ai toujours le cafard.
— Alors toi, tu vieillis mal !

***
Sur les images, ils feraient bien de remplacer les rennes du Père Noël par des fusées.
Des rennes qui volent, à mon avis, c’est beaucoup plus moderne que des fusées en fer.

***
On redevient tous des enfants.
— Pas moi !

***
Jésus est né le jour de Noël.
— C’est con, parce que ça lui fait le même jour la Noël et son anniversaire.

(cliquer sur Continue reading)
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Noël selon Claude Lévi-Strauss : un rite initiatique moderne

On a déjà tenté, l’année dernière, de cerner le mystère des origines de Noël. Manquait cependant (entre autres) le point de vue, on ne peut plus éclairé et pertinent, de notre grand Sachem.

En 1952, suite aux « événements » du Noël dijonnais de l’année précédente (effigie du Père Noël pendue et brûlée sur le parvis de la cathédrale), il publiait dans la revue Les Temps modernes un article, intitulé « Le Père Noël supplicié » : une magistrale leçon d’anthropologie structurale appliquée qui nous permet d’entrevoir la fonction initiatique de la croyance au Père Noël.

Philosophie magazine en propose de larges extraits dans son numéro 35 (décembre 2009/janvier 2010). Pour ceux qui ne l’ont pas (encore ?) lu, en voici quelques lignes saillantes (cliquer sur Continue reading) :

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Samain, citrouille et… danse des morts-vivants

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Halloween, Samain, Toussaint, Fête des Morts ou simple changement d’heure, chacun sa façon de conjurer l’entrée dans la sombre saison.

La section bisontine du PP vous propose, cette année, la danse des Morts-Vivants :

http://www.dailymotion.com/swf/xb02lp&related=0


Fête du PP – LIVE

Votre humble serviteur va tenter de couvrir l’événement…

14h57 : En attente de covoiturage sur un parking il y a encore du chemin à faire avant d’accéder à un état préhisto comme l’attestent ces arbres pour l’instant trop bien rangés

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Fête du Parti Préhistorique

Allez, on va dire que c’est calé :

La grande fête annuelle du PP aura lieu cette année le samedi 23 et dimanche 24 mai, à la Petite Echelle (ce qui ne nous empêchera évidemment pas d’aller dans la « Cage à Goux Goux » le week-end suivant ni de refaire un ti kekchose le 21 juin).

Vous pourrez loger dans le tipi ou les deux yourtes (« nature »), si vous vous y prenez à temps pour réserver, ou dans les prés ou bois alentours (avec ou sans tente).

Le programme précis (à supposer qu’on en établisse un) sera défini plus tard, en fonction des participants et de leurs suggestions. On essaye déjà d’y faire venir Sammy Decoster ? On prévoit aussi la possibilité d’une séance de ciné-PP-club (Les Dieux sont tombés sur la tête, ou autre chose) , si possible en plein air ?

L’am’Isidore sera absent le samedi (il jouera son spectacle dans le Jura) mais nous rejoindra le dimanche matin. Si certains le souhaitent, il pourra éventuellement venir jouer aussi à la Petite Echelle le vendredi soir.

Quoi d’autre ?

Pour trouver l’emplacement de la petite echelle :

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Très bon anniversaire à notre Ponpon (Alain) !!! Chaque jour plus jeune, plus beau, plus fringuant et plus génial !


Une proposition indécente

Dans Le moment fraternité de Régis Debray (voir article précédent) je lis, pages 286-287  :

« L’union des coeurs n’a pas de presse-bouton, soit, mais le flirt a ses travaux d’approche, qu’on retrouve à l’âge du silicium comme à celui du bronze. Il n’y a pas mille façons de faire du nous avec du on. Il y en a quatre, à valeur de constantes : la fête, le banquet, la chorale et le serment (elles peuvent se combiner et parfois ne faire qu’un). Telles sont les scènes primitives de l’effusion, les ritournelles de l’esprit d’ensemble — dont on trouve les traces archéologiques (depuis que traces il y a) dans l’histoire longue des cités, de Sumer à Mexico, et les traces littéraires, du Banquet de Platon au dernier volume des Hommes de bonne volonté. »

Je me dis du coup, que le PP et ses membres (ou sympathisants) gagneraient sûrement — fraternellement parlant — à organiser, en plus des multiples micro-événements déjà en cours, ne serait-ce qu’une fête annuelle, rituelle, autour d’un repas plus ou moins musical.

Je proposerais volontiers tous les 21 juin (ou le week-end le plus près) à la Petite Echelle. Vous en pensez quoi ?


Chronique de Craô (8) : Le changement d’heure

Depuis le plus profond des âges, les humains semblent avoir célébré les changement de saison (voir notamment les articles consacrés ici à Samain, Imbolc, Beltaine, Noël, etc.).

On pensait nos temps modernes enfin débarassés de ces superstitions archaïques — comme si la saison avait besoin de notre appui pour survenir ! —, mais le changement d’heure est venu vite combler l’insupportable manque.

Ne nous y trompons pas : l’alibi prosaïque (économiser l’énergie) n’est qu’un mince et transparent vernis. Le changement d’heure est en effet, avant tout, dans sa réalité profonde, un rituel postmoderne de changement de saison.

On y retrouve en effet tous les éléments nécessaires :

– la dimension collective : c’est un des rares événements concernant, sans la moindre exception, tous les membres de la collectivité (qu’ils soient porteurs de Swatch, de Rolex ou n’aient rien au poignet)

– La dimension symbolique : il s’applique à ce qui est peut-être actuellement notre valeur suprême (ce temps que l’on mesure, allonge, gère, rentabilise, libère… bref vénère)

– La dimension sacrificielle : le passage est en effet dur pour tout le monde (même les vaches paraît-il ont du mal à se faire à la nouvelle heure de traite)

Il joue enfin — et j’aime à dire surtout — sur cette fameuse “règle symbolique” du don/contredon, en nous disant implicitement :

Donne-moi une heure de ton précieux temps, et je te fais venir le Printemps !


Anniversaire en yourte nature

Un « week-end en festoyeries primitives » avait dit Amélie (cf. article précédent).

En voici quelques souvenirs : (suite…)


40 ans un Vendredi 13… ouille ! Bon anniversaire quand-même Vincent !

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Deux caps à passer la même journée…

Manquerait plus que l’inspectrice soit passée aujourd’hui… 🙂


Imbolc, Chandeleur, Lupercales ou Carnaval ?

Cette période de l’année marque un vrai changement de saison : le retour du Soleil (qui avait menacé de disparaître à petit feu derrière l’horizon) devient manifeste, la qualité de l’air se modifie et engendre un léger frémissement qui, de la graine en dormance dans le sol à l’oiseau perché au sommet des arbres, est désormais perceptible.

Si l’hiver « astronomique » (donc en quelque sorte « moderne ») en a encore pour un bon mois et demi, l’hiver « réel », qui a débuté à Samain, se termine bel et bien début février.

Les Celtes célébraient à cette date Imbolc, fête à laquelle les chrétiens substituèrent la Chandeleur. Entre temps, à peu de jours près (le 15 février), les sauvages Lupercales étaient fêtées dans la Rome antique.

Et nous, comment allons-nous célébrer l’événement ?

Vous ne trouvez pas qu’il y a dans l’air une ambiance de Carnaval ?


Au gui l’an neuf !

Le Parti Préhistorique souhaite à tous ses adhérents, sympathisants, opposants, détracteurs — du moins ceux qui suivent le calendrier grégorien — une excellente année 2009 !


Joyeux Noël (joli bordel) !

La fête de Noël, quand on se penche un peu sur ses origines, paraît un peu complexe ; un beau mélange — postmoderne — d’antiques traditions plus ou moins remises au goût du jour :

La commémoration de la naissance de l’enfant Jésus, par exemple, date du IVe siècle. Le pape Jules 1er christianisa alors d’antiques fêtes païennes (les Perses et les Romains sacrifiaient en effet à cette date un jeune taureau, les Egyptiens fêtaient le soleil renaissant, etc.) et fixa donc à cette période de l’année hautement symbolique la date hypothétique du Sauveur chrétien.

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