Sens dessus dessous
Sous le vernis moderne, donc, l’archaïque en nous.
Mais aussi…
Sous les pavés, la plage.
Sous le voile qui la masque, la vérité.
Sous ses habits d’apparat, le Roi nu.
Sous les jupes filles, l’origine du monde.
Sous le balcon de Juliette, Roméo.
Sous celui de Marie-Christine, Nougaro.
…
Et quoi encore ?
Sous les masques, d’autres masques (à l’infini).
février 13, 2008 à 20 h 01 min
Sous le soleil, rien de nouveau.
février 13, 2008 à 20 h 06 min
Il y a trois ou quatre ans
un enfant m’a demandé
ce qu’il y avait dessous la terre desous le monde
(…) J’ai donc répondu
sous la terre le feu
sous le feu un serpent
et puis j’ai ajouté
au fond je n’en sais rien
dessous la terre dessous le monde
il y a je ne sais trop quoi
(La vie passante, Fata Morgana, 1990)
février 13, 2008 à 20 h 08 min
Sous le soleil ?… Un feuilleton débile, plutôt !
(Il avait pas la télé, L’Ecclésiaste, je parie)
février 13, 2008 à 20 h 10 min
Non !
Sous le soleil : deux satans !
février 13, 2008 à 20 h 11 min
Et « Sous le vent », un loup Garou et une mèr’Dion.
février 13, 2008 à 20 h 12 min
Sous le gui ? des bisous !
février 13, 2008 à 22 h 05 min
Et sous Guy ?? le gros Robert, biensur !
février 13, 2008 à 22 h 05 min
Sous nos pieds tous les disparus,
Et sous leurs âmes,
Nous.
février 14, 2008 à 9 h 24 min
Wahou, c’est joli ça, sobelo !
(C’est carrément « Amérindien », même, dans l’esprit)
février 14, 2008 à 9 h 39 min
Sous les apparences, une source obscure.
février 14, 2008 à 9 h 39 min
Cool j’suis une vraie squaw…
février 14, 2008 à 9 h 56 min
Sous le sourire, la grimace
février 14, 2008 à 10 h 52 min
Sous la grimace, la douleur
février 14, 2008 à 10 h 52 min
Sous la grimace, le plaisir aussi
février 14, 2008 à 10 h 53 min
Sous le plaisir, la douleur parfois
février 14, 2008 à 10 h 53 min
Sous l’un, parfois, des multiples
février 14, 2008 à 10 h 56 min
Sous le masque, rien ?
février 14, 2008 à 10 h 58 min
Sous le cerveau, le coeur.
Sous le coeur, les tripes.
Sous les tripes, le sexe.
Sous le sexe, …heu… les genoux ?
février 14, 2008 à 11 h 00 min
Nan, sous le masque, un autre masque (à l’infini) cf. 1er commentaire.
T’es pas d’accord ?
février 14, 2008 à 11 h 01 min
Sous la mère, le veau.
Sous la mer, de l’eau.
février 14, 2008 à 11 h 03 min
Sous Mamère, Borloo.
février 14, 2008 à 11 h 03 min
Et sous ton ânerie (pour rester poli), Ourko, ça va être dur de trouver quelque chose : elle écrase tout !
😉
février 14, 2008 à 11 h 05 min
non. Pas d’accord sur la mise en abîme du masque. Certains avancent masqués parfois, parce que justement, ils n’ont rien à cacher.
février 14, 2008 à 11 h 09 min
Certains masques recouvrent parfois une effrayante vacuité.
février 14, 2008 à 11 h 10 min
ils ne sont plus là alors pour cacher, masquer, un autre masque qui doit être dissimulé, mais plutôt pour donner un semblant de forme à ce qui n’en a pas. Dans tous les cas, ça reste trompeur.
février 14, 2008 à 11 h 12 min
Ourko, tu me rappelles vaguement quelqu’un que j’ai connu sur un blogbio…
février 14, 2008 à 11 h 13 min
Sous ma colère, mon amour,
sous mon acidité, mes larmes,
sous mes rires, ma peur.
Quelle bonheur la complexité de l’humain.
Et quel merdier aussi.
février 14, 2008 à 11 h 14 min
mais est-ce qu’en étant plus primitifs on ne réduit pas les couches de masques pour arriver au dernier masque, justement, celui qui ne recouvre rien ?
février 14, 2008 à 11 h 19 min
haha !
sous le dernier masque, il y a toi.
et c’est pas rien.
de ttes façons, la nature a horreur du vide…
février 14, 2008 à 11 h 22 min
Ah oui ! merde ! y a moi !
Comme c’est pas beau à voir, avançons masqués….
février 14, 2008 à 11 h 32 min
qd on se trouve pas beau, on met un masque qui nous parait mieux.
et souvent, on perd au change.
février 14, 2008 à 11 h 51 min
Ce qu’il y a dessous, ce qui est au fond, ce qui est en bas.
On rejoint le mythe de CTHULHU, et plus généralement celui des souterrains, autres cavernes, des terres creuses, et des mythes anciens, enfouis et oubliés.
C’est au fond du temps et de la géographie, c’est au fond de nous, c’est quoi ?
On est dans le sujet
février 14, 2008 à 12 h 11 min
CTHULHU ???
Oui, c’est ce que j’essayais d’expliquer à Sobelo concernant le sens qu’on donne au mot préhistorique, ici, au PP.
février 14, 2008 à 12 h 30 min
Sous la terre (et ses fleurs), tout un réseau essentiel et profond de racines.
février 14, 2008 à 19 h 13 min
Et sous notre monde conscient, tout ce qui nous échappe…
février 14, 2008 à 22 h 49 min
Sous le tapis du salon, toute la poussière du monde.
février 15, 2008 à 10 h 33 min
Sous la peau du visage, une tête de mort.
février 15, 2008 à 10 h 34 min
Sous mon lit, des moutons (que je compte en m’endormant)
février 15, 2008 à 10 h 40 min
Sous la peau, un écorché vif.
Sous la chair à vif, un squelette ambulant.
Sous la croûte des os, la susbtantifique moëlle.
février 15, 2008 à 10 h 43 min
Sous le macadam des villes, tout un réseau d’indispensables tuyaux.
(La ville aussi a ses « racines »)
février 15, 2008 à 10 h 46 min
Sous la jupe de ta mère, un lointain souvenir.
février 15, 2008 à 10 h 47 min
Louise je ne veux plus
Que tu passes la nuit
En bas de l’avenue,
Sous un parapluie.
février 15, 2008 à 13 h 54 min
Ça me fait penser :
Sous un parapluie, un coin d’Paradis.
(Tiens, j’en f’rai bien une chanson)
février 15, 2008 à 14 h 27 min
Sous un figuier, l’Illumination.
février 15, 2008 à 14 h 28 min
Vas-y Georges ça sent le tube.
février 15, 2008 à 14 h 29 min
Sous le pommier, la loi de la gravité.
février 15, 2008 à 14 h 29 min
MDR en mm temps !!
février 15, 2008 à 14 h 30 min
Sous un pommier,aussi !
février 15, 2008 à 14 h 30 min
Sous un noyer, faut se méfier !
(Pour info : une substance produite par l’arbre, la juglandine, peut provoquer de sérieux maux de tête à ceux qui s’aventurent à y faire la sieste)
février 15, 2008 à 14 h 31 min
Sous un cocotier, aussi, faut se méfier !
février 15, 2008 à 14 h 35 min
Ouiiiii, il y tombe parfois de vieux Rolling Stones !
(Comprenne qui pourra !)
février 15, 2008 à 14 h 36 min
Sous la pluie, moi, surtout pas de parapluie pour faire un tube !!!
février 15, 2008 à 14 h 38 min
Tiens, encore une preuve (s’il en fallait) que le bon Georges a bel et bien fini par oublier le PP :
« Chanter sous la pluie » est en effet bien plus « préhistorique » que sous un parapluie !
😉
février 15, 2008 à 14 h 41 min
Sous le feu, les cendres.
Sous les cendres, la braise.
février 16, 2008 à 11 h 25 min
Sous la couette, une larve (surtout quand la matinée est grasse)
février 18, 2008 à 15 h 45 min
Mais non… Sous la couette, une oreille ! 😉
février 18, 2008 à 15 h 46 min
Juste sous l’oreille, un p’tit bisou
février 18, 2008 à 16 h 47 min
Sous le petit bisou, beaucoup d’amour
février 18, 2008 à 16 h 48 min
Sur l’amour, une couette pudique
février 18, 2008 à 16 h 49 min
Sous la pudeur, le respect de l’autre
février 18, 2008 à 16 h 55 min
Sous la couette, un épais tapis d’épines de pin
février 18, 2008 à 17 h 24 min
Sur les épines, une peau picotée
février 18, 2008 à 17 h 25 min
Sous les picots, des sens alarmés
février 18, 2008 à 17 h 52 min
juste avant l’essence, l’existence 😉
février 18, 2008 à 17 h 53 min
Sous les mots, le silence.
février 19, 2008 à 13 h 52 min
Sous le silence, une puissance de mots retenus.
février 19, 2008 à 14 h 45 min
Sous la retenue, souvent plus de crainte que de sagesse.
février 19, 2008 à 14 h 46 min